01/06/2007
Volley-Ligue mondiale - Les Bleus cèdent de peu
La France a failli réussir son coup. Dominés 3 sets à 2 par l'Italie ( 25-20, 25-20, 22-25, 15-25, 17-15 ) sur le parquet de Florence lors de la deuxième journée de la Ligue Mondiale, les Bleus ont donné l'illusion de pouvoir inverser la tendance. Menés deux sets zéro, les hommes de Philippe Blain ont trouvé l'énergie nécessaire et le coeur pour recoller à la marque. Visiblement pas suffisamment pour terrasser des Italiens tantôt fébriles, tantôt sûrs de leur sujet. «Nous avons commis trop d'erreurs», concède le sélectionneur de l'équipe de France. Difficile de lui donner tort.
C'est tout seule que l'armada guidée par Frantz Granvorka s'est mise en difficulté. A force d'aligner les fautes directes, les Français ont offert sur un plateau le gain des deux premiers manches ( 25-20, 25-20 ) à leurs voisins transalpins. Dès lors, le jeu du chat et de la souris peut commencer. Bénéficiant d'une baisse de forme des partenaires de Cristian Savani, les Bleus reprennent leurs esprits. Si le troisième set ( 22-25 ) est quasiment arraché aux Italiens, le suivant est mieux maîtrisé ( 15-25 ), notamment grâce à un comportement défensif exemplaire. Mais l'affaire aurait été trop simple si les Bleus l'avaient emporté. Malgré les copies honorables de Samica ( 16 pts ), désireux de briller sur le sol de sa future nouvelle terre d'accueil et de Montméat ( 16 pts ), les Tricolores ont craqué sur le fil lors du tie-break ( 17-15 ).
Privés de Fei et soutenus par des jeunes sans expérience internationale (Nutti, Matterra), les Italiens, moins tranchants également, ont su s'accrocher pour arracher le tie-break en leur faveur ( 17-15 ). La gâchette transalpine, Savani ( 23 pts ), peut savourer le sentiment du devoir accompli. «Nous ne sommes qu'à 50% de notre potentiel. Nous sommes satisfaits de ce résultat». Philippe Blain, forcément déçu, ne mâchait pas ses mots. «Nous manquons une super opportunité de battre l'Italie. Nous n'avons jamais joué en début de match. Je ne veux pas être favori. Je veux aller en phase finale». Charge à ses joueurs, dimanche, d'exaucer son souhait, en remportant la revanche programmée à Livourne.
www.lequipe.fr